Beaucoup de ses oeuvres traitent de thèmes lies aux problèmes sociaux, religieux et politiques de la société egyptienne en général, et des femmes en particulier. L'une de ses pièces, « La Femme Muette » joue au Caire en 2003.

Fathia El Assal a écrit une autobiographie très franche et très audacieuse, intitulée "L'utérus de la vie" (4 volumes), dans laquelle elle se penche non seulement sur les épreuves qu'elle a subi en tant que jeune fille et de femme, mais également sur les difficultés rencontrées par les femmes en général dans son pays, de 1943 à ce jour.

Après avoir été retirée de l'école à l'âge de 10 ans, elle a subi le sort de beaucoup de jeunes filles et de femmes dans la société égyptienne conservatrice de l'époque (excision, marriage précoce). Mariée à l'écrivain et activiste politique Abdallah El Touhi, elle reçut ses encouragements et son soutien afin de continuer son éducation. Son talent d'écrivain et sa lutte déterminée pour améliorer le traitement des femmes dans son pays l'ont hissé au rang d'éminence littéraire et sociale.

Emprisonnée en 1982 pour avoir épousé les engagements politiques de son mari, elle écrit une pièce intitulée « Prison pour Femmes ». Cette pièce a rencontré un succès énorme et sert maintenant de référence dans tout le pays, à la radio comme à la télévision.

Distinctions :
Présidente de l'Association des femmes écrivains égyptiennes.
Présidente de l'Union Progressive des Femmes et Membre du Bureau de l'Union des femmes cinématographes égyptiennes.